mercredi 13 mars 2013

2013-03-13-TCV-La Destrousse Garlaban

Le massif du Garlaban surplombe la ville et la plaine d'Aubagne. C'est un massif calcaire datant de la fin du Mésozoïque. Sa formation est attribuée à des plissements de terrain datant du Crétacé supérieur. Il contient des sommets comme Tête Rouge (dénommée ainsi à cause de sa forme et sa couleur ocre donnée par la bauxite), le Taoumé (là où se trouve la grotte du Grosibou, célèbre grotte des romans La Gloire de mon père et Le Château de ma mère de Pagnol).

Le Parcours













Le nom de Garlaban semble trouver son origine dans le sens des deux mots qui le composent : gardia (vigie, poste d'observation, lieu de garde) pour désigner la vigie qui aurait existé au sommet du Garlaban ; laban (grotte en provençal)[1].
Mais dans son dictionnaire Lou trésor du félibrige, Frédéric Mistral donne une autre définition. Il viendrait de l'association des mots gar ou guer (sommet en basque et en arabe) et laban (blanc en hébreu) et aurait été utilisé pour la première fois par des navigateurs phéniciens
C'est aussi le nom d'un de ses plus haut sommets, le Garlaban, qui culmine à 714 m d'altitude. Le point culminant du massif est la Butte des Pinsots (731 m), située en arrière du Garlaban, et de ce fait peu visible. Le Garlaban est visible dans une grande partie du sud du département des Bouches-du-Rhône. De Marseille à la vallée de l'Huveaune, de l'autoroute de Toulon à celle d'Aix-en-Provence, le rocher s'impose au regard. Il était autrefois le repère pour les marins naviguant dans la baie de Marseille.